Le cinéma policier

Médiathèque de la ferme Corsange, Bailly-Romainvilliers

Du 15 mars au 12 avril 2011

      Le polar et le cinéma se sont, tout au long du XXe siècle, mutuellement nourris.
Dès le début du cinéma, les premiers cinéromans à épisodes qui tiennent les spectateurs du cinématographe en haleine sur plusieurs semaines sont souvent tirés de livres, fréquemment publiés par la presse populaire à grand tirage. Les Mystères de New-York ou la série des Fantômas participent ainsi à la création d’un genre bien spécifique.
      Aux Etats-Unis, les films évoquent la prohibition et ses gangsters, l’image du détective privé s’impose, une mythologie se crée. En France, le cinéma va chercher ses scénarii dans l’oeuvre des auteurs de polar. Simenon est ainsi l’auteur français le plus porté à l’écran, mais chaque époque consacre des auteurs de la « Série noire », adaptés au cinéma.
En plus de 100 affiches et photos de films (dont de très nombreux documents rares du début du siècle) cette exposition très complète retrace toute l’histoire de ce compagnonnage et souligne à quel point ces «polars», dont l’atmosphère est un élément clef, sont un précieux témoignage sur leur époque.

    Cette exposition a été installée à la médiathèque de la ferme Corsange avec comme axes de travail les films à énigme, les films à procès et les grands détectives du cinéma tels qu’Arsène Lupin, Hercule Poirot, Sherlock Holmes, Rouletabille ou Maigret.

Le cinéma policier

Le polar et le cinéma se sont, tout au long du XXème siècle, mutuellement nourris.

Dès le début du cinéma, les premiers cinéromans à épisodes, qui tiennent les spectateurs du cinématographe en haleine sur plusieurs semaines, sont souvent tirés de romans policiers et relayés par la presse populaire à grand tirage. Les mystères de New-York ou la série des Fantômas participent à la réalisation d’un genre bien spécifique. Les personnages de Gaston Leroux, en commençant par Rouletabille le jeune détective, passent sur grand écran.

Aux Etats-Unis, dans les années 30, les films évoquent la prohibition et ses gangsters, l’image du détective privé s’impose, une mythologie se crée. Les personnages de Hammett et de Chandler s’incarnent sous les traits de Bogart ou, plus tard, de Mitchum.

En France, le cinéma va chercher des scénarios dans l’œuvre des auteurs de polar. Simenon est ainsi l’écrivain Français le plus adapté à l’écran, et , dans les années 50, le système de la « qualité française » va beaucoup adapter les intrigues que publie la célèbre « Série noire ». Gabin, Delon, Belmondo, Ventura… les grands noms du cinéma français sont souvent à l’affiche de ces films à succès, alors que se développe un genre parodique spécifique où les dialogues d’Audiard font mouche.

Avec les années 70, le polar se durcit, évoque la dureté de la vie des banlieues, jette un regard sans concession sur notre société ; De nouveaux écrivains comme Manchette fournissent les trames de ces films noirs.

En plus de 100 affiches et photos de films (dont de nombreux documents rares du début du siècle) cette exposition très complète retrace toute l’histoire de ce compagnonnage et souligne à quel point ces « polars », dont l’atmosphère est un élément clef, sont un précieux témoignage sur leur époque.

Composition indicative : 50 affiches originales (grand et petit format), 80 photos de films et scénarii, textes explicatifs par chapitre.
Emplacement : 30 à 60 Mètres linéaires, très modulable selon l’espace disponible.
Participation TTC : 1.500 €/Mois + transport (4 caisses)
Valeur d’assurance :15 000 €
Options : 10 vitrines de matériel cinématographique retraçant toute l’histoire du cinéma, avec dans chaque vitrine (fournie) de nombreux documents sur le thème. Coût supplémentaire : 1000 € TTC. Dans ce cas, montage et démontage sous la direction de Votre-Expo.

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