Le cirque au cinéma
Du 8 au 15 avril 2011
Festival Ciné-jeune au Cinéquai de Saint-Quentin
Depuis l’origine du cinéma, ces deux arts populaires ont entretenus des rapports très étroits. Les farces clownesques sont par exemple nombreuses dans le catalogue des frères Lumière et les « banquistes » joueront un rôle important dans la diffusion de ce nouveau spectacle.
Après la mode des premiers mois, après le terrible incendie du Bazar de la Charité dû à un projecteur, le cinématographe cesse d’intéresser les Parisiens. Il trouvera refuge dans des baraques de foire, dans des ménageries ambulantes, en complément à la présentation des fauves. Après cette période difficile, le cinéma, devenu le grand spectacle populaire, situera plusieurs de ses scénarios dans le monde du cirque. C’est d’abord l’hommage des acteurs burlesques (Chaplin, les Marx Brothers, …) à un spectacle auquel ils doivent beaucoup, puis ce sont de grandes productions qui s’intéressent au cirque, comme le célèbre « plus grand chapiteau du monde » de B. de Mille. Mais le cirque sert surtout de support à de nombreux scénarios tournant autour de l’errance, du rêve… ou de la mort, et les mythes liés au cirque ont ainsi beaucoup intéressé des cinéastes parmi les plus importants (Fellini, Wenders, Browning…).
C’est dans le cadre du 29ème festival International de cinéma Ciné-jeune organisé par l’association du même nom, que vous avez pu admirer cette exposition à Saint-Quentin et dans l’Aisne.