Les Chevaliers de la Table ronde

Arthur, fils d’Uther Pendragon et d’Ygerne de Cornouailles, est peut-être le plus célèbre roi du septième art. Avec les 12, 150 ou 235, c’est selon, Chevaliers de la Table ronde, dont plusieurs ont eux aussi connu la gloire cinématographique, il traverse le Moyen-Âge sur pellicule, entre lutte contre les envahisseurs et turpitudes d’une vie sentimentale bouleversée par les émois de Lancelot et de Guenièvre. Il est finalement assez rarement Artérius, le chef breton unifiant les clans Celtes pour combattre les Saxons, … un Vercingétorix de la grande Ile de Bretagne.

La légende arthurienne se développe au début du 11° siècle. Guillaume LE CONQUERANT, nouveau roi normand de l’Ile devenue saxonne cherche à asseoir sa légitimité en récupérant le « Breton » Arthur, dont les exploits sont alors célébrés. Au 12° siècle, sur le continent cette fois, Chrétien de Troyes situe la légende arthurienne dans la Petite Bretagne, dans les hautes futaies de la forêt de Paimpont-Brocéliande, domaine de Lancelot. Son Comte de la charrette, inspiré d’Ovide « invente » Lancelot, et exalte ce nouveau sentiment amoureux, qui plaît tant à la cour d’Aliénor d’Aquitaine : c’est l’apparition de l’amour courtois et chevaleresque, une « mine » pour les scénaristes hollywoodiens.

A tout seigneur, tout honneur, c’est bien évidemment Lancelot, amoureux de Guenièvre qui domine la filmographie. Les jeunes premiers d’Hollywood seront nombreux à l’incarner: Robert TAYLOR ne pouvant résister à Ava GARDNER dans la version de Richard THORPE des Chevaliers de la table ronde (1953), mais aussi Cornel WILDE en 1963 séduisant Jean WALLACE dans Lancelot, chevalier de la reine, ou encore Richard GERE bénéficiant de la mansuétude de Sean CONNERY (Arthur) dans la version de Jerry ZUKER, alors que Nicolas CLAY est un Lancelot plus tragique aimant Helen MIRREN dans l’Excalibur de John BOORMAN en 1981.

Mais la geste arthurienne est peuplée de bien d’autres chevaliers. Perceval Le Gallois inspire ROHMER en 1978 dans une étonnante mise en scène qui se veut la traduction cinématographique des miniatures du Moyen-Âge, dans une quête du Graal et de l’absolu …qui est aussi celle de Parsifal dans l’opéra de Richard Wagner, porté à l’écran par Hans Jurgen Syberberg en 1982. Adaptation germanique de la légende bretonne, ce Parsifal raconte la christianisation des peuplades nordiques, le graal étant ici une épée sacrée. C’est finalement… la police motorisée qui mettra fin à cette quête de Graal, totalement tournée en dérision par des Monty Python en verve dans leur Sacré Graal de 1974: le Chevalier noir y est découpé en rondelle, … ce qui n’est pas le cas d’Alan LADD dans Le serment du chevalier noir, où simple forgeron, il sauve Arthur en se faisant passer pour l’un de ses vaillants chevaliers.

Très complète, proposant affiches et photos originales de la quasi-totalité des films inspirés par la légende de la table ronde, cette exposition vous emmènera à la recherche de Lancelot et de Guenièvre sous les hautes futaies de Brocéliande, dans le monde de Merlin l’enchanteur. L’exposition a été présentée au château de Fougères, à l’été 2010, dans le cadre de l’opération nationale « monuments et cinéma ».

Composition : 30 affiches originales (grand et petit format), 80 photos de films et scénarii, textes explicatifs par chapitre.
Emplacement : 30 à 50 Mètres linéaires, modulable selon l’espace disponible.
Participation TTC : 2 000 €/Mois + transport (4 caisses)
Valeur d’assurance :10 000 €
Options : 10 vitrines de matériel cinématographique retraçant toute l’histoire du cinéma, avec dans chaque vitrine (fournie) de nombreux documents sur le thème. Coût supplémentaire : 1000 € TTC. Dans ce cas, montage et démontage sous la direction de Votre-Expo.

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