Rocky_III_L_OEil_du_tigre Rocco_et_ses_freres Raging_Bull Pulp_FictionNés l’une et l’autre dans la dernière décennie du XIXème siècle, la boxe et le cinéma partagent une longue histoire commune. Rarement un sport aura autant été célébré – et décrié – sur grand écran. La photogénie et l’intensité dramatique du combat de boxe séduit le réalisateur qui peut multiplier les gros plans sur le visage déformé de douleur ou sur les jambes esquissant une étrange chorégraphie et on ne compte plus les étoiles masculines hollywoodiennes qui ont un jour endossé le peignoir du boxeur : Charlie Chaplin, Buster Keaton, Clark Gable, Errol Flynn, John Garfield, Kirk Douglas, Burt Lancaster, Paul Newman, Elvis Presley, Robert De Niro, Sylvester Stallone, Bruce Willis, Denzel Washington…

Sous l’âge d’or hollywoodien, la boxe confirme son ancrage dans l’imaginaire cinématographique avec King Vidor (The Champ, 1931), Michael Curtiz (Le Dernier round, 1937), Raoul Walsh (Gentleman Jim, 1942), Robert Rossen (Body and Soul, 1947), Mark Robson (Champion, 1949) ou Robert Wise (Marqué par la haine, 1955). Elle trouve un terrain de prédilection dans le film où la dramaturgie oppose le monde des petites gens et celui du milieu corrompu par l’argent, oppose la rudesse et la franchise des coups au match toujours susceptible d’être truqué. (Nous avons gagné ce soir de R. Wise, Les Tueurs de R. Siodmak, Le baiser du tueur de S. Kubrick, Plus dure sera la chute de M. Robson…).

On retiendra ensuite le contestataire The Great White Hope de Martin Ritt (L’insurgé, 1970), véritable tournant puisqu’il met – enfin – en scène un champion noir, et le crépusculaire Fat City de John Huston (La Dernière chance, 1972). Loin de s’essouffler, la boxe a, au cours de ces trois dernières décennies, définitivement imposé sa griffe sur la cinématographie américaine. Après la série des Rocky et le chef-d’œuvre de Martin Scorsese sur Jake La Motta, il ne se passe pas une année sans la sortie d’un film axé sur la boxe (The Boxer, Hurricane Carter, Girlfight, Ali, Million Dollar Baby, Fighter) ou la prenant pour décor (Pulp Fiction, Snake Eyes, Ocean’s Eleven, …).

A travers cette filmographie de la boxe mise en images et en perspective, le visiteur est invité sur le ring, lieu privilégié des antagonismes où vont s’exprimer toutes les oppositions : nationales, sociales ou ethniques.

Composition indicative : 30 affiches originales (grand et petit format), 100 photos de films et scénarios.
Emplacement : 40 à 60 Mètres linéaires, très modulable selon l’espace disponible.
Participation TTC : 2.000 €/Mois + transport (4 caisses)

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